(Photo archives)
Le groupe qui pilote le plan de requalification de l’église Saint-Charles de Limoilou travaille depuis quelques mois à poser les premières pierres du projet, question d’élever ses ambitions sur des fondations solides. Désormais enregistré comme organisme à but non lucratif (OBNL), le quatuor passe maintenant aux étapes du diagnostic de l’état de santé du bâtiment et de la recherche de financement.
Suivant l’idée de départ de convertir le lieu de culte de la 5e Rue en laboratoire d’innovation sociale et culturelle pour les organismes communautaires, les artistes et les travailleurs, c’est sous le nom de « L’église Saint-Charles de Limoilou : espaces d’initiatives » que se présente maintenant la nouvelle OBNL. Rappelons que, à l’origine de cette entreprise se trouvent quatre citoyens attachés au quartier et au patrimoine religieux : Carolyne Bolduc, Marie-Laurence B. Beaumier, Édouard-Julien Blanchet et Marc-Antoine Barré.
Ensemble, ils ont récemment entamé les démarches pour connaître la condition du bâtiment inutilisé depuis 2012, invitant notamment quatre firmes d’architectes à visiter les lieux. Ce « carnet de santé […] est une étape essentielle pour la réalisation du projet compte tenu qu’il nous permettra d’avoir un portrait global de l’état du bâtiment », précisent les principaux concernés.
Dans l’attente des résultats, les quatre mousquetaires se lancent dans un premier cycle de recherche de financement. « Nous entamons cette phase avec confiance compte tenu de l’appui important qu’a le projet dans la communauté », diront-ils alors que quelque 75 personnes s’étaient déplacées lors de la rencontre citoyenne de juin dernier pour discuter de l’avenir de l’église.
Ce soutien de la population, ils y tiennent d’ailleurs beaucoup. « Nous ne ferions pas ce projet sans vous et sans l’espoir qu’il profite à la communauté qui habite le quartier », font-ils valoir. Ceux-là qui voudraient les encourager, ils les invitent à s’abonner à leur page Facebook et à en partager les actualités, de même qu’à parler du projet à quiconque pourrait s’y intéresser. Les plus motivés peuvent également proposer de leur temps pour s’impliquer plus étroitement dans la démarche d’action. Chose certaine, pour les quatre copilotes, « plus le projet circule, plus il se fera connaître et mieux il se portera ! »
Pour suivre le projet ou communiquer avec ses membres : L’église Saint-Charles de Limoilou : espaces d’initiatives.
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