Public et médias étaient invités, jeudi dernier, à venir découvrir les nouveaux locaux d’Accès-Loisirs Québec, installés depuis août dans la partie arrière de l’église Saint-Albert-le-Grand.
Cette journée portes ouvertes incluait au départ la visite des bureaux où s’activent les quatre employées permanentes. Et surtout, elle s’est concentrée sur la centrale d’équipements de loisirs et les plateaux de travail qui occupent plusieurs dizaines de dévoués bénévoles.
Départ modeste, rayonnement provincial
Pauline Tanguay, l’une des guides pour l’occasion, est à la fois directrice générale et fondatrice d’Accès-Loisirs Québec. Son organisme a fait des petits depuis ses débuts à Sainte-Foy en 2000, a-t-elle d’abord raconté :
Accès-Loisirs était à l’origine un “programme” qui avait pour mission de rendre accessible le loisir sportif, culturel et de plein air gratuit aux personnes à faible revenu de 0 à 99 ans. […] En 2005, on s’est incorporés comme organisme communautaire, puis notre “projet” s’est étendu dans 13 lieux de service en ville et un peu partout au Québec, pour un total de 175 points. […]. En juin dernier, nous avons déménagé nos bureaux dans Limoilou dans le but principal de développer la centrale d’équipements de loisirs. Notre nouveau service qui a ouvert deux mois plus tard. […] »
Pour cette relocalisation dans ces espaces plus vastes auparavant occupés par la Société de Saint-Vincent de Paul, la directrice a tenu en particulier à souligner l’aide précieuse des partenaires financiers. Parmi eux, « nos “majeurs” depuis les tout débuts », dont Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, la Ville de Québec, Québec en Forme, Québec Philanthropes, la Fondation Chagnon et diverses autres fondations privées.
Apport de la collectivité
Au coeur de la visite, la centrale d’équipements de loisirs a été mise sur pied « dans le vide sanitaire » de l’immeuble afin justement de remédier au manque d’accès pour une grande partie de la population au matériel sportif, culturel et de plein air (photos 2 et 3, dans l’ordre).
Cette ressource, explique Pauline Tanguay, est complémentaire aux autres services offerts dans le milieu communautaire. De plus, elle met à contribution l’ensemble de la collectivité :
Le Patro Roc-Amadour et le Service d’Entraide Basse-Ville, par exemple, ne gardent pas d’équipements de sports : ils nous en font parvenir. […] Des friperies nous livrent du matériel qu’on nettoie, qu’on répare et qu’on distribue gratuitement. Monsieur et Madame Tout-le-monde nous apportent aussi des équipements. (…) Ici, on a toutes les saisons en même temps ! […] D’août jusqu’en avril, c’est près de 10 000 articles qui vont sortir, incluant par exemple des vêtements de sport provenant de faillites. […] On emprunte et on ramène des articles aussi. […] À peu près 85 personnes par jour fréquentent la centrale, et de 30 à 35 personnes y travaillent en semaine, comme par exemple des élèves de Jeunes-du-monde qui viennent faire du bénévolat. […] »
La directrice soutient que la diversité du matériel offert passionne beaucoup de gens et leur donne vraiment le goût de s’impliquer à Accès-Loisirs Québec. Notamment dans les plateaux de travail qui en quelque sorte alimentent la centrale (photos 4, 5 et 6), dernière étape d’une visite fort appréciée.
C’est ici qu’on répare pour redonner gratuitement à la clientèle. Des bénévoles, des jeunes de Carrefour Jeunesse-Emploi ou d’autres provenances nettoient, réparent des skis, aiguisent des patins. […] On y fait aussi de la récupération parce que la centrale d’équipements ne génère aucun revenu puisqu’on n’y vend rien, rappelle enfin Pauline Tanguay. Il faut être ingénieux ! »
Accès-Loisirs Québec
3065, 2e Avenue
(418) 657-4821
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